loader image

Dans la tête de… ? Sandie Boulanger

Interview avec Sandie Boulanger, relaxologue, sexothérapeute.

Bonjour Sandie, tu veux bien donner trois mots pour te définir ?

Enthousiasme, énergie, curiosité.

Tu veux bien te présenter ?

Je suis profondément altruiste. Je n’envisage le sens de ma vie qu’en étant au mieux avec les autres.
J’ai d’abord étudié l’Economie et les Statistiques à une époque où nous étions encore peu nombreux en Europe. Ma volonté était de trouver comment intégrer les pays de l’Est à l’Europe et je trouvais que passer par l’économie, le nerf de la guerre, pour contribuer à l’humanité, était un levier efficace. Je n’aime pas perdre mon temps !
Lors de mon mémoire, mon directeur de mémoire m’a fait comprendre que j’étais sans doute un peu trop gentille ou idéaliste pour aller m’enfermer dans un bureau et pondre des dossiers qui n’étaient que rarement lus.

J’ai donc bifurqué un peu par hasard vers la publicité où je me suis rendu compte que j’aimais surtout échanger avec mes collègues et contacts.

Et puis, à 26 ans, mon monde s’est effondré.
J’ai vécu une période éprouvante avec ma fille qui est tombée malade alors qu’elle était encore très petite. Nous avons passé plusieurs mois dans les hôpitaux. Alors, je me suis interrogée : à quoi sert ma vie ? Est-ce que me lever tôt chaque matin pour déposer en hâte mon enfant à la crèche avant d’aller brasser des millions a du sens ? Après quelques mois, fort heureusement, tout s’est bien passé pour elle.
C’est à ce moment là que j’ai tout remis en question. Je m’étais sentie assez à l’aise dans cet univers de l’hôpital où les portes étaient souvent ouvertes et où chaque pas t’offrait une vision du monde différente, un peu comme dans un film de Tarantino.

Elle est forte cette image de Tarantino. Il y avait tant de violence ?

Oui. J’ai une forte sensibilité et je n’ai pas d’œillères sur le monde. Je me suis dit qu’il y avait beaucoup à faire à cet endroit pour accompagner les personnes dans ces moments douloureux, alors j’ai décidé de devenir Relaxologue. Cela a été le début de nombreuses formations et cela fait 15 ans que j’assouvis ma curiosité !
La base de mes pratiques, ce sont les thérapies corporelles, l’utilisation du souffle et les états de conscience modifiés. Comme je te l’ai dit, je n’aime pas perdre mon temps et passer de longues années de psychothérapie me donnent envie de mettre le feu. Je trouve que la vie est trop précieuse et que l’on peut trouver les moyens de se sentir bien de façon plus souple et plus rapide.

Comment ?

En se laissant toucher au cœur. En descendant du cerveau et en se laissant ressentir. Une émotion est une réaction chimique qui dure une petite minute et ensuite, comme tu le sais, toi qui fais du storytelling, c’est l’histoire que l’on se raconte. Avec les états de conscience modifiés, tu viens déjouer ton cerveau et tes mécanismes de défense et tu descends au cœur de ton corps. Le corps est une machine fantastique. Lorsque tu reviens dans ta respiration, le passé n’existe plus, le futur n’existe pas, tu es juste là. C’est le moment où tu peux plus facilement te laisser traverser par toutes tes émotions et t’ouvrir pour faire un vrai nettoyage de printemps. La thérapie humaniste, c’est formidable.

Cela vient mettre de la douceur sur la souffrance ?

Oui, parce que je trouve que ce n’est pas le sens de la vie.

Que se passe-t-il lorsque tu saisis une main ou un corps ?

Un partage. Je suis très sensible aux émotions des autres. Je les ressens et je les vois.

« Je trouve qu’il est toujours intéressant de mettre de la lumière là où c’est un peu sombre. »

Cela ne leur fait pas peur d’être touché ainsi ?

Cela les surprend surtout. Je ne crois pas qu’il y ait de la peur dans quelque chose qui soit doux et bon. C’est questionnant. Je n’en ai aucune fierté mais je pense être quelqu’un de chamboulant. La vie est courte et précieuse, et si l’on peut éviter les mascarades, c’est pas mal, non ?

La mort est un sujet sur lequel je travaille depuis presque 15 ans. Avec mon diplôme de Relaxologue, j’ai commencé à travailler à l’hôpital sur la gestion de l’angoisse et de la douleur et je suis rapidement arrivée sur les soins palliatifs et la fin de vie. Nous avons beau avoir des personnels pour encadrer la fin de vie, il est rare qu’à ce moment précis quelqu’un soit là. Je trouve qu’il est toujours intéressant de mettre de la lumière là où c’est un peu sombre. Il y a un déni de la mort, vécue comme une injustice, quel que soit notre âge, et la crise sanitaire actuelle me renvoie à ce déni.

Un déni pour qui ? Pour les proches ou pour la personne concernée ?

Je me suis demandé pourquoi la mort était devenue tabou et n’était même plus prise en compte.
Les soins palliatifs ont été créés dans les années 80, c’est finalement assez récent. Il y a eu un bond de l’anesthésie puis de la chirurgie dans les années 50, et nous nous sommes faits à cette idée que les médecins allaient nous sauver, quoi qu’il arrive, et que nous allions pouvoir vivre très vieux et très bien. Pour ne pas avoir à affronter notre finitude, nous nous sommes retranchés derrière la médecine. Au fil des années, nous avons cessé de penser que nous étions mortels et été inconsciemment soulagés de ce fardeau insupportable de devoir donner du sens à notre vie.
Il y a longtemps, il y avait des livres et des rituels pour préparer notre mort, comme Le Bardo Thödol, le livre des morts Tibétains. A partir du moment où tu peux envisager ta mort, tu peux mieux vivre ta vie. De nombreux philosophes se sont intéressés à cette question.
Avec la situation actuelle, nous nous rendons compte de notre fragilité et de notre vulnérabilité.

A ton sens, devrait-on enseigner cela ?

Sûrement pas à l’école. Nous attendons beaucoup trop d’elle, alors que je pense que cette question doit être abordée au sein de chaque famille. Le problème est qu’actuellement nous n’avons plus le temps.

« Il y a une course à l’efficacité du lien qui n’a plus de simplicité et de profondeur. »

Beaucoup de parents se sentent débordés.

Le problème est là. A chaque fois que l’on partage un simple jeu avec ses enfants, il faut qu’il ait du sens, qu’il fasse progresser. Le temps de partage autour du poulet du dimanche midi tend à disparaître. Les familles sont souvent éclatées, nous ne vivons plus près des oncles, des tantes, des grands parents. Le week-end, nous avons moult activités, nous laissons nos enfants s’évaporer un peu devant des consoles jeux et finalement nous avons assez peu de moments de qualité à partager entre les générations. Il y a une course à l’efficacité du lien qui n’a plus de simplicité et de profondeur.
Le repas est un rituel important pour moi et j’y consacre toujours du temps. J’ai une attention particulière à la présence. Je jette des sorts dans les ingrédients ! Des mots doux, des prières adressées aux convives…

Les injonctions à la perfection sont nombreuses pour nous, comme dans nos désirs pour nos enfants.

Il est difficile de conserver sa pensée critique et il y a un certain confort à suivre le mouvement. Le culte du perfectionnisme est douloureux. C’est compliqué de se dire que nous sommes mortels et que cela peut nous arriver n’importe quand et de façon banale. Alors, manger sain, ne pas fumer, ne pas boire, nous faisons tout pour que cela ne se produise pas. Mais ce n’est pas une punition de mourir !

Je reprends ton mot de tout à l’heure, cela semble pourtant tellement injuste.

Ça l’est, notamment pour les parents endeuillés. C’est terrible, absolument terrible mais pas injuste. Lorsque tu donnes naissance à un être humain, à la fin du contrat, il est écrit qu’il va mourir. Rien ne dit qu’il va vivre jusqu’à 95 ans avec toute ses capacités. Mourir dans son sommeil est un fantasme. Cela remet un peu de sens dans nos vies pressées. La vie est réjouissante même avec toutes ces questions existentielles que l’on n’a pas envie de se poser.

Dans les photos que tu m’as envoyées, une bonne part représente des mains qui se touchent. Le lien, c’est se toucher ?

Je pense que plus on est clair avec ce toucher, mieux on peut clarifier ces espaces-là. Ce n’est pas pêcher. Ce qui est moche, ce sont les arrière-pensées, ces intentions non exprimées qui colorent la relation et la manipulent. Il y a quelque chose de sincère et d’authentique dans le toucher.
Le monde professionnel a vécu longtemps dans cet aphorisme : « Tes problèmes personnels restent à la porte de l’entreprise ». C’est un manteau bien lourd.

Porter un masque est admis, sinon recommandé.

Je crois que nous sommes en train de revenir de cette illusion. Cette souffrance, nous l’aimons bien car nous la connaissons, mais c’est un parapluie qui couvre d’autres peurs sous-jacentes.
Je ne pense pas que ce soit judéo-chrétien. Je crois que c’est une construction pour apaiser nos angoisses. Le Christianisme, c’est quelque chose d’ouvert, de confiant, de philosophique même, parce que tu fais ce chemin de mettre ton âme à l’intérieur. Je suis passionnée de théologie. Il n’y a pas de certitudes, pas de raisons, il n’y a qu’un chemin de questionnements. Je trouve ce terreau intéressant car tu as de la place pour y mettre tes graines.

Pour emmener les autres quelque part, n’a-t-on pas besoin de quelques certitudes ou convictions ?

C’est une bonne question. Dans la certitude, il y a quelque chose de rigide et de définitif. Je crois qu’il est bon d’en avoir quelques-unes. Cela me renvoie aux Accords Toltèques. Le 5e est de loin mon préféré : « Soyez sceptique, mais apprenez à écouter. » Il y a une virgule.
Cela nous renvoie à tous ces autres aphorismes où nous oublions de regarder derrière la virgule. « Connais-toi toi-même, et tu connaîtras l’univers et les dieux. »
Chez les Epicuriens. « Profiter de tout ce qui est bon, avec raison et sagesse ». Chaque phrase commence par une dimension intime, personnelle et après la virgule t’ouvre à l’être au monde et aux autres.

« Quand nous sommes au clair avec notre sexualité, notre vie professionnelle se passe bien mieux. »

J’ai découvert ton profil atypique sur LinkedIn il y a un moment avec une vraie curiosité. J’ai été bluffée par ton audace et cette accroche : « Bien dans son slip, bien dans ses pompes ».

Je suis venue à la sexothérapie en accompagnant des personnes en cancérologie dans les soins palliatifs et en maternité. La question de la sexualité revenait souvent et notamment en fin de vie. Derrière la sexualité, il y a ce désir de vie et de partage. Je n’étais pas satisfaite de la façon dont la sexualité était abordée. A l’hôpital, j’ai été touchée par la façon dont les personnes s’en ouvraient et la questionnait.
Comment rester le mari de sa femme ou la compagne de son compagnon si en plus on ne peut même plus faire l’amour ? J’ai trouvé cela magnifique. La sexualité est un dialogue privilégié du couple, un moment consacré.
J’y ai beaucoup réfléchi et lorsque je me suis lancée sur LinkedIn, il y a 4 ans, j’ai pensé qu’en parler de façon libre n’enlevait rien à sa beauté. Un cul est un cul, un sexe est un sexe. Je pense qu’il y a énormément de détresse sexuelle. La vie professionnelle est polluée par les jeux sexuels. Le temps perdu en faux-semblants, en malentendus, m’agace. Ces jeux qui nous concernent tous, hommes comme femmes, dans lesquels on peut se sentir piégé, sont épouvantables.
Mon premier post s’intitulait : « Dis-moi comment tu bosses, je te dirai comment tu baises ».
Quand nous sommes au clair avec notre sexualité, notre vie professionnelle se passe bien mieux. D’où ce : « Bien dans son slip, bien dans ses pompes », qui devrait être la base de notre développement personnel.

Dans certaines religions, tu n’as pas droit à la sexualité, comme c’est le cas chez les prêtres. Forcément, je suis allée en discuter… J’ai une espèce de candeur incroyable et les gens me confient beaucoup de choses. C’était fantastique d’entendre chez certains que cette énergie sexuelle était transcendée. J’ai retrouvé cette idée de la sexualité comme dialogue consacré. C’est un échange divin que les religieux orientent vers le plus haut que soi, une énergie qui les traverse mais avec un passage à l’acte très différent. Quand ils ont mené cette réflexion sur eux et empruntent ce chemin de transcendance, ils vivent une intimité extraordinaire.

Pour en revenir au bureau, nous n’avons pas toujours envie que le désir s’y affirme. C’est aussi un lieu de pouvoir. Il y a souvent cet enjeu qui biaise la relation.

Au bureau, bien souvent, tu ne te rends pas compte qu’il y a des jeux de séduction parce que c’est de la manipulation. Pour un manipulateur, qu’est ce qui se joue ? Il prend un peu d’âge, a besoin de se rassurer, de se sentir désirable, de trouver de la reconnaissance qui lui fait peut-être défaut ailleurs. Il y a aussi la notion de performance qui est présente, multiplier les conquêtes, les orgasmes. Derrière tout cela, au fond, c’est simplement l’estime de soi et le cœur. C’est pour cela que j’aime tant la relation humaine. C’est dans la relation que l’on puise ce dont on a besoin et c’est à nous de savoir ne pas aller chercher des choses que les autres ne sont pas là pour nous donner.

Il y a des comptes comme celui de Balance ton agence sur Instagram qui donne à voir les remarques à caractère sexuel, des violences verbales dans le milieu de la pub. Ces dénonciations émergent de partout comme s’il était temps de mettre un terme à ces jeux de pouvoirs abusifs et destructeurs, et peut-être à un patriarcat désuet.

Souvent dans cette course au pouvoir, tu ressens une pression de ta hiérarchie et tu as envie de te décharger sous une forme ou une autre sur les personnes qui t’entourent. En voiture, c’est assez exceptionnel, la façon dont on se décharge de toute la pression accumulée. Il n’y a ni filtre, ni conscience de tout cela et c’est bien que cela sorte. Dans l’histoire, le patriarcat n’a pas toujours existé.

Nous avons récemment découvert que les femmes Néandertal participaient au même titre que les hommes à toute la vie de la communauté, comme la chasse.

C’est amusant que tu parles de cela car les Néandertaliens sont le premier peuple à avoir pris conscience de la mort et de la sexualité. Nous avons retrouvé des rituels funéraires et sur les peintures dans les scènes de chasse, des sexes en érection. La mort et la sexualité, c’est la vie en fait.

« La vie existe parce que la mort est là »

Et ce sont les choses que l’on cache…

Exactement. Plus on se réapproprie cette conscience-là, mieux on vit. Nous perdons du temps dans des exigences de performances sexuelles, dans des exigences de performances de vie qui consistent à vivre très vieux, avec le fantasme que tout va très bien se passer. Alors que la vie existe parce que la mort est là. La vie, c’est l’énergie et la sexualité. L’important est selon moi de trouver simplement de quelle façon vivre et partager sa sexualité. Donc, quel sens je donne à ma vie avant de mourir ? Finalement, je crois qu’il y a plein de gens qui sont déjà morts. Lorsque tu vois tous ces films fantastiques plein de morts-vivants… Beaucoup de gens ne savent pas qu’ils vivent.

C’est aussi ce que l’on peut ressentir en ce moment, avec ces relations empêchées. La mort semble rester tabou en dehors de chiffres peu significatifs d’une réalité que l’on ne nous montre pas. Notre souffrance vient peut-être cette incapacité à vivre bien avec cela.

Oui, c’est désincarné. La distance des chiffres, des données scientifiques et rationnelles, nous rassure.
Aujourd’hui, qui sait faire une toilette mortuaire ? Dans les enterrements, tout est scellé. Les enfants ne sont bien souvent jamais conviés.
Je suis orthodoxe et la première fois que j’ai assisté à un enterrement avec un cercueil ouvert, cela m’a fait un choc. Nous y sommes rarement confrontés. Pourtant le rituel d’au revoir permet de transcender l’amour. Dans la mort, même s’il n’y a plus de nouveaux souvenirs, plus de toucher, tant que l’on respire, l’amour pour la personne continue d’exister.

Reprenons le fil de ton parcours si tu veux bien.

Je suis devenue Superviseur de Coachs et de Thérapeutes. Je trouvais cela enthousiasmant d’accompagner des personnes en tant que pair. Les Coachs m’interpellent énormément. Je pensais que c’était un métier qui s’était développé pour répondre à une immense souffrance, sinon un effondrement et qui venait y remettre de la structure avec des protocoles très établis.
Ma croyance était qu’il n’y avait pas de travail personnel en profondeur et que ces outils de coaching étaient un étendard fabuleux pour nous maintenir en équilibre sans aller vraiment chercher son terreau et encore moins ses marécages.
Comme j’aime beaucoup secouer mes croyances, j’ai eu envie d’aller faire une formation de superviseur. J’ai appris des choses formidables même si j’ai souffert pour intégrer tout le vocabulaire du coaching. C’est un peu comme chez Lacan, si tu ne fais pas partie du cercle, tu as un peu de mal à saisir ce qui s’y dit. J’ai découvert que sans parler le même langage, nous pouvions être branchés sur la même énergie et que l’important était de partager des questionnements propres au travail et que notre différence était en réalité un apport de richesse. La relation supervisé-superviseur est une relation horizontale dans laquelle nous apprenons l’un de l’autre.

La langue pour faire lien est présente partout dans ton parcours, des pays de l’Est, en passant par la religion, jusqu’au langage du Coach.

En fait, c’est le sens des mots qui m’intéresse. J’apprends le Grec depuis quelques années. Notre alphabet est une suite d’onomatopées alors que dans l’alphabet grec chaque lettre a du sens. C’est à la fois poétique et érotique. C’est très vivant. Dans ces dialogues interculturels, c’est toujours cette capacité à être en lien que je cherche.

Enfant, que/qui voulais-tu être ?

Docteur.

Pour mon passage sur terre, j’aimerais ne pas laisser trop de détritus sur ma plage.

Tu n’es pas tombée loin !

J’ai toujours eu à cœur de prendre soin depuis mon enfance. J’ai passé beaucoup de temps seule, dans mon monde intérieur très riche, et cette solitude manquait de sens. J’avais aussi envie d’être utile.
Pour mon passage sur terre, j’aimerais ne pas laisser trop de détritus sur ma plage.

Et laisser une empreinte sur la plage ?

Oui, dans le cœur de ceux qui resteront.

Quels sont les personnages, monstres, personnalités qui te fascinent ?

J’aime beaucoup les vampires ! Twilight, des moments délicieux de partage avec mes enfants, ou les versions anciennes de Dracula.

Mort et sexualité encore !

Ce sont surtout les guides et les mentors autour de moi qui m’inspirent. J’ai notamment un mentor plus âgé qui a un poste très élevé dans une très grande entreprise et avec lequel je partage une belle relation horizontale, simple et fluide.
Dans les figures historiques, j’aime les personnes qui se sont levées comme Mandela, Gandhi, Sœur Teresa, Martin Luther King. Elles ont eu le courage de s’aimer tellement qu’elles ont pu aimer la terre entière, et ont su, dans une démarche d’amour non violente, composer en face avec la violence comprenant que l’un ne pouvait se réaliser sans l’autre.
J’ai aussi énormément de gratitude pour les peintres, les auteurs, les philosophes, et toutes les personnes qui ont cette capacité de donner à voir cette intimité bouleversante qu’ils ont à l’intérieur.

Quels autres métiers aimerais-tu exercer ?

Acupunctrice, je trouverais ça fort. J’aimerais être peintre aussi. Et je vais devenir auteur. Je suis très heureuse de mon métier, il est exponentiel. Je suis heureuse de qui je suis et de ce que je fais.

Quel est le sujet de ton livre ?

Il s’agit d’un roman sur la sexualité et le développement personnel. Cela s’appelle « Remets ton slip en place ». Je recherche une maison d’édition.

Quel est ton moteur ?

Le lien. L’amour. La joie.

Je suis heureuse de terminer sur la joie !

Une chose encore. La connaissance de soi, ce n’est pas douloureux et cela ne prend pas des lustres !


Pour te contacter :

https://www.sandieboulanger.net/

https://www.linkedin.com/in/sandie-boulanger-108/

Partager sur facebook
Partager sur twitter
Partager sur linkedin
Partager sur email